Si vous n'êtes pas dans les clous, vous êtes un nazi !

Ce n'est pas nouveau, mais ça se généralise.
Dans mon article sur la sécu américaine, idée nazi, je vous faisais part des arguments anti-réforme Obama : Les sénateurs étaient assimilés à des nazis.

Il y a quelques mois, en France, ce sont les "méchants pirates" anti-développement de la culture qui étaient assimilés avec des collabos.

Une nouvelle mode donnant accès à des arguments tout prêt, aux services de politiques en manque d'arguments juste et réfléchis ?

Pour le deuxième point, c'est une évidence.
Pour la nouveauté ,ça l'est moins.

Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, si vous n'êtes pas les clous, les arguments frappant sont issus de l'Allemagne de 40.

En avril de cette année, s'est Silvan Shalom, vice-Premier ministre d'Israël qui comparait l'Iran à l'Allemagne Nazi.

Les allemands eux-mêmes sont la cible de ces comparatifs simplistes. Toujours en Avril, c'est le ministre allemand des finances qui aurait du faire partie de la gestapo selon Thomas Muller, député Suisse.

L'utilisation de tels arguments sont tout bonnement un affront à la réflexion, une claque donnée à l'argumentation logique et réfléchit dont devrait preuve toute personne devant argumenter.

Ce qui est grave c'est lorsque l'argument doit-être utilisé à bon escient.
C'est grave de devoir le faire, mais ce n'est pas reconnu comme recevable.

En 2007, Avraham Burg ancien président de la Knesset disait dans un livre qu'Israel était
"[...]un ghetto sioniste, un endroit violent".

Dans M. Avraham Burg dans l'interview donné au quotidien israélien Haaretz argumente :
"Regardez ce qui s’est passé avec le Liban [la guerre de juillet 2006]. Tout le monde a dû convenir que la force n’était pas une solution. Que disons-nous quand il s’agit de Gaza ? Que nous allons leur rentrer dedans, les éliminer. Nous n’apprenons rien."



Portail d'Auschwitz frappé de l'inscription "Arbeit macht frei" (Le travail rend libre)

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