Découvrons le discours vegan de Gary Yourofsky

Gary Yourofsky est un défenseur des droits des animaux. Il est par conséquent vegan.
Il estime que les animaux ne doivent pas être "utilisés", quelque soit le domaine : zoos, cirques, laboratoires, alimentations, etc. Il ne mange donc rien qui ai été produit par un animal : pas d'oeufs, pas de produits laitiers... rien que des fruits et des légumes.
Son discours m'intéresse depuis longtemps mais je  ne l'avais pas encore entendu en parler.

Voilà donc une vidéo ou il met en avant son "combat".
Ce qui m'intéresse dans son discours n'est pas sa lutte global, mais son argumentation sur l'alimentation humaine via la viande animale.
A tout de suite pour lancer le débat... si ça vous tente.


Pour les personnes intéressées par le discours de M. Yourofsky, voici la vidéo complète

M. Yourofsky utilise des arguments extrêmes et à mon sens raccourcis et non pertinents comme de placer l'humain (1) en tant que carnivore. C'est faux, nous sommes omnivores.
Notre mâchoire (pour ne reprendre que cet argument) est adaptée à toutes les situations alimentaires nécessaires à notre survie. Nos dents sont aussi efficaces pour broyer un fruit que pour arracher la tête d'un écureuil.

Le gamin de deux ans choisira bien évidemment la pomme puisqu'il a grandit dans un monde ou il ne sait pas à quoi ressemble un lapin vivant dans sa barquette de surgelés. Le lapin pour lui et synonyme de mignon, doux, etc. Il vit également dans un monde ou il entend tous les jours qu'il faut manger 5 fruits et légumes.

Cela fait plusieurs siècles que nous ne chassons plus nous même et que par conséquent, nous ne sommes plus capable de l'attraper ce pu#$!# d'écureuil.

Dans la même veine d'argument faussés, les carnivores ne dévorent pas l'ensemble des proies qu'ils chassent en ne laissant que les os. Les félins prédateurs par exemple ne se saisissent que des parties qu'ils apprécient, laissant la possibilité aux charognards de nettoyer les carcasses. Charognards qui en plus d'être potentiellement des mammifères peuvent aussi être des oiseaux ou des insectes (corbeaux, vautours, etc.). Je rappelle que seuls les charognards mangent de la viande pourris et je vous rappelle que l'être humain n'est pas un charognard. A la différence des carnivores qui mangent de la chair fraîche et n'ont pas de problèmes avec la viande pourrie que cite monsieur Yourofsky, nous n'avons pas non plus ces problèmes, car nous cuisons notre viande et ce depuis de nombreux millénaires.

En outre ce n'est pas l'ingestion de viande qui provoque les problèmes cardiaques mais l'excès. Nous aurions aussi des problèmes médicaux avec n'importe quelle consommation de légumes à l'excès.

J'avoue que l'humain fait des bêtises parfois. Le professeur Joyeux nous rappelle justement que la consommation de lait de vache est totalement inadaptées à notre race (le lait de vache étant "conçu" pour nourrir un veau ou une génisse de 50kg à la naissance pour l'amener à un poids idéale de 2 à 5 quintaux). D'ailleurs les chinois découvrent depuis quelques années des problèmes qu'ils ne connaissaient pas avant l'importation des produits issus du lait de vache.

Je dirais pour finir que l'humain a choisit au cours de son évolution des modes d'alimentations efficaces pour sa survie. Il a mangé de la viande en grande quantité quand il avait accès à de la viande en grande quantité, et des fruits et des légumes quand la viande s'est faites rare. Gardez en tête qu'il faut ingurgiter de grosses quantités de légumes pour palier à la suppression des protéines animales.

L'humain d'aujourd'hui se comporte avec les animaux comme il le fait avec le matériel... si la quantité est disponible, il abuse et tape dans le stock (système biaisé par le jeu du commerce - c'est l'offre qui créée la demande pas le contraire - ou quelqu'un se fait de l'argent sur ces abus).

Notre époque et la prise de conscience qu'un stock n'est pas infini voudrait que nous nous adaptions au problème de surpopulation et d'alimentation en réduisant notre consommation (en l'occurrence de viande), mais comme je le disais plus haut, le commerce a encore la main sur le système et les commerçants préféreraient nous voir manger des insectes dans 50 ans plutôt que de "rogner" leur marges aujourd'hui.

C'est là qu'il faut se battre à mon sens.

1 - je parle bien de l'humain et non de l'Homme pour la simple et bonne raison que la femme est une entité faisant partie de l'humanité alors qu'elle est seulement sous entendu dans la définition de l'Homme.

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