La liberté d'expression avant tout

Charlie hebdo publie des caricatures représentant mahomet, ou muhamat, le commercial de la religion la plus pratiquée au monde (depuis peu). Le journal en faisant ça met le feu aux poudres, comme la précédente caricature (ici à gauche) ou comme Salman Rushdie avec son livre les "Versets Sataniques".

En France, les politiques jouent aux médiateurs sans vraiment convaincre, les religieux musulmans veulent mettre le feu à tout ce qui bouge tandis que les stars françaises défendent l'hebdomadaire avec des termes plus ou moins adroits.




Véronique Genest



Dany Brillant



Tous le monde n'est bien sûr pas entièrement d'accord. Le point publie un article donnant les résultats d'un sondage intéressant :
47% des Français jugent que la publication risque de provoquer de nouvelles tensions dans le contexte actuel et n'aurait pas dû avoir lieu.
La sacro-sainte liberté d'expression nous montre une de ces limites : la peur !
47% des français auraient préférés continuer à dormir sur leur deux oreilles en ne permettant pas à ce journal de faire son travail.

Chacun a droit à son avis et peut l'exposer librement... en théorie. Car il est tout de même certains sujets qui résistent encore et toujours à l'envahiss...ante liberté d'expression. Certains sujets de la second guerre mondiale sont de ceux là.

Mais la liberté d'expression n'a pas toujours été aussi défendue qu'elle l'est à l'heure actuelle.

Rappelez-vous après le 11 septembre. Divers têtes d'affiches de l'hexagone ont donnés leur avis sur l'orientation médiatique unilatérale de l'affaire.
On se souvient par exemple de Jean-Marie Bigard qui, après avoir soulevé des doutes sur la version officielle, s'était rétracté par le biais d'une dépêche AFP envoyé aux journaux, sur la demande de l'un de ces amis "haut placé".

Ok, un peu plus tard il se lâche à nouveau avec son acolyte Matthieu Kassovitz chez Guillaume Durand "l'Objet du scandale". Vous remarquerez tout de même que les personnes faces à eux utilisent facilement de très grosses ficelles pour les discréditer. Vous remarquerez également que les scientifiques qui auraient dû participer du côté du "doute" ne sont pas présents et que l'excuse de M. Durand est on ne peut plus vaseuse.



Alors oui, je pense que la liberté d'expression est un droit, et même un devoir, et vouloir museler les avis divergents me semble être digne du plus arriéré des systèmes politiques.

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