Le geste de la semaine : L'instinct de survie

L'homo sapiens sapiens a ceci de particulier (par rapport à ces congénères animaux) qu'il est capable de mettre sa vie en danger par manque de mémoire ou de réflexion.

Les actions ou in-actions courantes qui tuent :
- Faire la guerre
- Rouler vite
- Fumer (1 cas sur 2)
- Traverser la rue sans regarder (à gauche puis à droite)

Les actions ou in-actions courantes dont les abus ou les déviances nuisent gravement à la vie en générale :
- Tous les thèmes précédents (la guerre, la vitesse au volant, la cigarette, traverser la rue sans regarder), mais aussi...
- L'hygiène
- L'alcool
- Le travail
- Le sexe (sans protection avec des inconnu(e)s)

Remarquez que la plupart de ces points sont liés directement ou indirectement à l'argent ou à l'apparence.

La cigarette par exemple, ne rapporte pas d'argent directement au fumeur mais au fabricant qui, en augmentant les produits addictifs se procure une clientèle durable, donc rentable.

En parallèle, l'abus de travail réduit le confort de vie (ce dernier n'étant lié que partiellement à l'argent) en procurant directement plus d'argent au travailleur (et indirectement au dirigeant, mais c'est une autre histoire).

En résumé, comme vous l'indiquait l'image de cet article, c'est la connerie en générale qui tue :
- il faut être très con pour s'injecter le cancer sciemment
- il faut être très con pour avoir des rapports sexuels avec des inconnu(e)s sans protections
- et traverser une rue sans surveiller le trafic est un suicide (si un camion nous écrase, on aura beau être dans son droit sur un passage piéton, on sera quand même dans un fauteuil roulant... dans le meilleur des cas)
- etc

Bref, essayez donc d'être un homo sapiens SAPIENS (qui réfléchit)... de temps en temps.

Commentaires

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. Blogger Lollipop a dit...

    Je trouve cet article un peu limite... Pour quelqu'un d'ouvert, tu oublies le contexte de ce qui peut amener les gens à avoir ce genre de comportements, et parfois, la société ou l'entourage y est pour quelque chose (presque toujours d'ailleurs)... "Traiter" de cons les gens qui ont un comportement à risque n'est pas non plus la solution...La sagesse et la maturité, ça vient avec des expériences, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, personne ne peut vivre dans un cocon...Etre "con", comme tu le dis, dans ce cas, c'est ne pas se rendre compte de ses erreurs, et de ne pas vouloir évoluer vers ce que l'on pourrait considérer être un mieux (à condition de considérer cet état comme étant réellement mieux). Et niveau réflexion, on n'a pas encore prouvé que les animaux "réfléchissent" au même titre que nous, et leur mémoire est aussi défaillante...

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  3. Salut Lolipop.

    Tout d'abord, je te rappelle que le but de mes articles est de pousser à la réflexion, sur soi et les autres et ton commentaire montre que ça ne marche pas trop mal (je sais c'était facile ^_^).

    Ensuite, avoir un comportement à risque lorsqu'il n'est pas conscient ne rentre pas dans le cadre de cette réflexion (le cas du fumeur passif attrapant un cancer sans avoir rien demander à personne n'est pas concerné).

    Avoir un comportement à risque lorsqu'on est conscient de ce risque, est pour moi beaucoup plus problématique. J'utilse le terme de "con" sciemment, pour choquer.

    Et pour finir ce "droit de réponse" : qu'est-ce que l'ouverture d'esprit sinon la capacité à écouter autrui, si ce n'est le premier pas vers la compassion. Les personnes que je traite de "cons" me désole plus qu'elles ne me gènent. Elles s'éliminent d'elles-mêmes du jeu auquel nous jouons tous depuis des millénaires : le jeu de la survie... et je n'y suis pour rien.

    Pour rire, surf un peu sur le site des Darwin awards, c'est impressionnant de bétise humaine

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  4. C'est un jugement bien sévère pour quelqu'un qui compatit... La survie pour moi n'a rien à voir avec ce genre de problème, quant à la bêtise humaine, elle est très développée, et ça ne risque pas de s'améliorer j'ai l'impression !

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  5. Ce dont nous avons besoin, c'est de se libérer du carcan de la consommation et de vivre heureux. Ce dont tu parle est important, mais je pense qu'il vaut mieux vivre heureux pendant trèspeu de temps que devivre malheureux toutesavie.

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