El Paîs descend Sarkozy... une balle dans l'entête.

Lluís Bassets du grand quotidien espagnol El Paîs, vient de publier un brulot sur notre PRNS. L'article en lui-même est ce qu'il est : une balle dans la tête.

Morceaux choisit :
Les Français ont un problème. [...] ils ont écopé d’un président [...] malade, limité, qu’il faut dorloter et protéger tout en s’organisant pour que la France tourne et que le gouvernement et les institutions fassent leur devoir.

Même son actuelle impopularité est extravagante : elle ne s’explique pas par un train de réformes puisque ces dernières sont encore largement inappliquées. Elle s’explique uniquement par son comportement public.

En monarque thaumaturge qui par une simple imposition des mains devait augmenter le pouvoir d’achat, il a échoué au point de prononcer la formule maudite qui rompt les sortilèges : "Qu’est-ce que vous attendez de moi ? Que je vide des caisses qui sont déjà vides ?"

En monarque philosophe, il a manifesté les plus fortes réserves vis-à-vis des traditions républicaines, en exprimant avec désinvolture son affinité intellectuelle avec le pape.

Mais du coup, une partie du patronnat de la presse française (comprenez le Groupe Lagardère) n'entend pas rester les bras croisé et donne des ordres. Il donne notamment le choix au journal Courrier International : soit les affiches partaient à la poubelle, soit elles devaient être pliées (pour ne pas être visible sur les présentoirs).

Encore la liberté de la presse qui prend une leçon par un Président-Roi... une leçon de dictature qui nous emmène lentement vers un pays ou le seul droit du peuple sera de lire ce qu'on lui dira de lire.

L'information est dangereuse pour la santé... de l'état.


Pour les afficonados de la langue hispanique, retrouvez l'article original à cette adresse.
Pour lire la réaction de Lagardère commentée par Rue89, c'est ici.

Commentaires

  1. Je crois que Métrobus a refusé de servir de support à la campagne d'affichage qui fait référence à ce président malade que s'est choisie la France... Ajoutons à cela son fameux "pauvre con" lancé tout sourire à l'impoli du salon de l'agriculture et remémorons-nous ses bons conseils à Mme Royal lors du débat télévisé : un prétendant à la présidence de la République Française doit réagir avec calme et ne pas s'énerver à tout bout de champ... Preuve s'il en est qu'il y arrive...

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  2. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  3. Et pour couronner le tout, l'Elysée qui qui modifie les paroles du PR sans que ça le chatouille le moins du monde... un extrême dans la manipulation de l'information.

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