Le salaire présidentiel s'enflamme, le peuple aussi.
Une épine réveille le furoncle sur le pied du peuple... celui qui l'empêche de marcher droit.
En effet, le salaire de notre PR vient d'être revue à la hausse.
Plusieurs questions sont posées et ont toutes trouvés une réponse.
Pour bien comprendre le problème, étudions d'abord les faits (on verra les émotions après).
Est-bien le PR qui augmente son salaire ?
Non.
C'est l'Assemblée Nationale qui a voté un amendement définissant le salaire présidentiel, alors qu'il n'y avait pas de règles avant lui. Cela dit, l'Assemblée Nationale l'a fait sur une impulsion... d'ou vient-elle ?
De combien est-il augmenté ?
En annoncant 140%, la plupart des journalistes se sont loupés. C'est plus de 170% d'augmentation qui a été alloué au PR, soit un salaire net de 19 331 euros au lieu de 7 084.
On pourrait se demander d'ailleurs ou est l'opposition ?
Pourquoi est-il augmenté ?
D'après bon nombre de journaux en ligne, ce serait pour des raisons de justice. Son premier ministre touchait plus que lui (un simple ministre toucherait 13.471 euros d'après le Figaro ), et c'est pas juste, parce que c'est lui le chef. En plus tous ces copains chefs d'états gagnent encore plus que lui alors hein, camembert !
Mais je m'emporte, désolé.
Cela dit, certains trouvent cela normal est justifié.
Ca c'était pour l'objectivité ! Mais si... c'était objectif.
Ensuite on peut se poser une autre question : est-ce normal et raisonnable de faire ce genre de chose alors qu'on avait promis de réduire les dépenses de l'état, et que le pouvoir d'achat des français est sur la balance ?
A mon avis non bien sûr, et pour plusieurs raisons :
- D'abord, pourquoi ne pas baisser celui des autres ministres pour qu'ils soient en dessous de celui du président ?
- On sait aussi que le budget de l'Elysée est revue à la hausse dans le même temps. Il passe à plus de 100 millions d'euros (M€) alors qu'en 2002 il était encore d'environ 32 M€ (à cette époque il avait déjà été revue à la hausse car il était de 3 M€ en 1995, soit de plus de 3000% d'augmentation en 12 ans d'après M. Dosières).
- Ensuite, il sort d'une réunion importante sur le pouvoir d'achat des français (vous pouvez lire l'article de Daniel Cohen ou celui de Yves de Kerdrel pour vous éclairer sur la réalité de la chose) . "Je serai le président du pouvoir d'achat" disait-il... "Mais d'abord du mien" aurait-il du poursuivre.
Pour résumer je n'aime pas cette façon de faire, car prendre des mesures sans expliquer d'où elles viennent est une véritable pompe à rumeurs, surtout si en plus, on applique l'adage :
En effet, le salaire de notre PR vient d'être revue à la hausse.
Plusieurs questions sont posées et ont toutes trouvés une réponse.
Pour bien comprendre le problème, étudions d'abord les faits (on verra les émotions après).
Est-bien le PR qui augmente son salaire ?
Non.
C'est l'Assemblée Nationale qui a voté un amendement définissant le salaire présidentiel, alors qu'il n'y avait pas de règles avant lui. Cela dit, l'Assemblée Nationale l'a fait sur une impulsion... d'ou vient-elle ?
De combien est-il augmenté ?
En annoncant 140%, la plupart des journalistes se sont loupés. C'est plus de 170% d'augmentation qui a été alloué au PR, soit un salaire net de 19 331 euros au lieu de 7 084.
On pourrait se demander d'ailleurs ou est l'opposition ?
Pourquoi est-il augmenté ?
D'après bon nombre de journaux en ligne, ce serait pour des raisons de justice. Son premier ministre touchait plus que lui (un simple ministre toucherait 13.471 euros d'après le Figaro ), et c'est pas juste, parce que c'est lui le chef. En plus tous ces copains chefs d'états gagnent encore plus que lui alors hein, camembert !
Mais je m'emporte, désolé.
Cela dit, certains trouvent cela normal est justifié.
Ca c'était pour l'objectivité ! Mais si... c'était objectif.
Ensuite on peut se poser une autre question : est-ce normal et raisonnable de faire ce genre de chose alors qu'on avait promis de réduire les dépenses de l'état, et que le pouvoir d'achat des français est sur la balance ?
A mon avis non bien sûr, et pour plusieurs raisons :
- D'abord, pourquoi ne pas baisser celui des autres ministres pour qu'ils soient en dessous de celui du président ?
- On sait aussi que le budget de l'Elysée est revue à la hausse dans le même temps. Il passe à plus de 100 millions d'euros (M€) alors qu'en 2002 il était encore d'environ 32 M€ (à cette époque il avait déjà été revue à la hausse car il était de 3 M€ en 1995, soit de plus de 3000% d'augmentation en 12 ans d'après M. Dosières).
- Ensuite, il sort d'une réunion importante sur le pouvoir d'achat des français (vous pouvez lire l'article de Daniel Cohen ou celui de Yves de Kerdrel pour vous éclairer sur la réalité de la chose) . "Je serai le président du pouvoir d'achat" disait-il... "Mais d'abord du mien" aurait-il du poursuivre.
Pour résumer je n'aime pas cette façon de faire, car prendre des mesures sans expliquer d'où elles viennent est une véritable pompe à rumeurs, surtout si en plus, on applique l'adage :
Fais ce que je dis, pas ce que je fais !
Merci pour la réponse ;D ! Cela dit, on peut penser que ce n'est que la partie visible de l'iceberg... Qui va nous parler des frais de bouche, de représentation, des "allocations" pour déplacements officiels, les transports de fonction, les logements de fonction, le petit personnel de fonction et surtout qui va nous dire où tout cet argent part ? J'ai vu sur un site sérieux que certains comparaient la France à une République bananière avec les élus qui s'octroient plus de pépètes. Sans en arriver là, on peut en effet s'interroger sur le bien fondé de certaines décisions...
RépondreSupprimer"J'ai vu sur un site sérieux"... ben ça fait plaisir ^___^
RépondreSupprimerJe pense réellement que notre démocratie n'est plus que l'ombre d'elle-même.
Regarde par exemple le coup du traité européen : les français ont dit non, mais un autre (simplifié parait-il) sur lequel nous n'aurons rien à dire, va sortir.
Les surveillances urbaines augmentent sous le couvert du terrorisme (en prenant exemple sur l'Angleterre et Londres plus particulièrement).
En ce qui concerne les augmentations de salaires, et les diverses affaires concernant nos dirigeants, le bon peuple ne frémissant que devant son poste de télévision, ils n'ont finalement pas grand chose à craindre.
"Wait and see", à mon sens, n'est plus une option pour la population. Il nous faudrait réagir. Mais comment ? C'est une réponse que je n'ai pas.
Pour aller plus loin, voici un petit article qui résume bien la situation sur les régimes spéciaux auxquels on ne touche pas : ceux des élus...
RépondreSupprimerhttp://www.selda-prey.com/article-13854142.html